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10 conseils indispensables pour bien débuter le batch cooking (sans t’épuiser)

Il suffit parfois d’un repas improvisé de trop, d’un imprévu du boulot à 19 h, ou d’un enfant qui te demande « On mange quoi ? » pour que la charge mentale te submerge.
C’est souvent là qu’on se dit : « Il faut que je trouve une solution. »
Pour moi, cette solution s’appelait le batch cooking — et si toi aussi tu veux te lancer, voici mes conseils de batch cooking débutant pour gagner du temps sans t’épuiser.

Organisation du batch cooking pour débutant

⚠️ Les erreurs que j’ai faites au début de mon batch cooking

J’ai fait toutes les erreurs possibles : vouloir trop en faire, cuisiner des plats compliqués, ne pas anticiper les quantités, ne pas prévoir de contenants… et surtout : croire que « plus je prépare, plus je serai tranquille ».
En réalité, plus j’en faisais, plus je me fatiguais.

Si je pouvais revenir en arrière, je me dirais : « Commence simple, et garde du temps pour vivre. »

Au début, j’ai cru que le batch cooking allait tout résoudre.
Mais au lieu de me libérer, je passais plus de six heures en cuisine le dimanche. Le soir venu, la cuisine était sens dessus dessous, je n’avais plus de force et j’étais frustrée d’avoir perdu une journée entière avec mes enfants.

« Je croyais que le batch cooking allait me libérer. En réalité, il m’a d’abord épuisée. »

Je passais mes dimanches entiers à cuisiner, à enchaîner les casseroles, les découpes, les recettes trop ambitieuses. Le soir venu, je n’avais plus d’énergie, et la frustration revenait, inlassablement.

Il m’est même arrivé de pleurer le dimanche soir, épuisée, en colère contre moi-même. Je voulais bien faire, et pourtant je me sentais dépassée.
Certes, tout était bien organisé dans le frigo : les boîtes empilées, étiquetées, les plats alignés par ordre de consommation. Mais moi, je n’avais plus l’énergie ne serait-ce que pour lire une histoire du soir.

C’est là que j’ai compris une chose essentielle :

Le batch cooking n’a de sens que s’il sert notre vie, pas l’inverse.

Le batch cooking, ce n’est pas seulement une façon de cuisiner, c’est une manière de penser son quotidien.
Il s’agit d’apprendre à anticiper sans se rigidifier, à préparer sans chercher la perfection.

🌿 Ce que j’ai appris grâce au batch cooking

Après plusieurs années de tests, de ratés et de dimanches trop longs, j’ai enfin trouvé un rythme qui me ressemble.
J’ai affiné ma méthode, simplifié mes recettes et surtout appris à en faire moins, mais mieux.
On croit souvent que le batch cooking, c’est passer son dimanche enfermé en cuisine. En réalité, si tu fais ça, tu t’épuises — et tu rates le vrai but : te libérer du temps, pas en perdre plus.

🤔Les idées reçues sur le batch cooking

Beaucoup pensent que le batch cooking, c’est cuisiner toute la journée, manger la même chose toute la semaine ou remplir son frigo de plats fades.
C’est tout l’inverse : il s’agit de préparer intelligemment, pas de se punir.
Le batch cooking, bien fait, c’est un gain de liberté, pas une contrainte.

Alors aujourd’hui, avec six ans de recul, je partage avec toi ce que j’aurais aimé qu’on me dise avant de commencer :
mes 10 conseils concrets pour que ton batch cooking devienne un vrai allié, pas une corvée de plus. Ces conseils de batch cooking débutant t’éviteront de reproduire mes erreurs.

🥕 1. Commence avec des recettes simples que tu maîtrises

Ne te complique pas la vie avec de nouvelles recettes dès le départ.
Choisis des plats que tu connais, qui te réconfortent et que ta famille aime.
Tu auras ainsi moins de charge mentale et tu pourras te concentrer sur la mise en place de ta nouvelle organisation.

🥦 2. Utilise un même ingrédient pour plusieurs recettes

C’est un des leviers les plus puissants pour gagner du temps.
Aujourd’hui, j’essaie de penser multi-usages :

  • une botte de carottes peut finir râpée en crudités,
  • en bâtonnets pour les goûters,
  • émincée pour un sauté,
  • ou rôtie au four.

Autre exemple : le chou blanc. Tu peux le râper en crudités, le sauter avec un peu de farce fine ou des œufs, le servir en poêlée avec un rôti ou du poisson, ou encore l’intégrer dans une soupe de légumes.

❄️ 3. N’hésite pas à utiliser des légumes surgelés

Une étude de l’université de Californie (UC Davis, 2015) montre que les légumes surgelés gardent autant de nutriments que les légumes frais.

Surgelés nature, ils te font gagner un temps précieux de lavage, d’épluchage et de découpe — sans rien perdre en goût ni en qualité. Bien sûr, privilégie des versions sans additifs, et variez les couleurs/textures pour garantir une large palette de micronutriments.

Chez nous, on adore les mélanges de petits légumes (petits pois et carottes en julienne), sautés rapidement avec un peu de farce fine ou quelques œufs.

📚 4. Crée-toi une base de recettes “testées et approuvées”

Fais une liste de recettes que ta famille aime et qui sont rapides à faire.
C’est ta boîte à idées anti-panne d’inspiration.
Et avec le temps, tes enfants pourront même s’en servir pour cuisiner par eux-mêmes — une belle étape vers l’autonomie.

📅 5. Mets en place une trame de menus

Avoir une trame simplifie tout :

🕊️ Exemple chez nous

  • Dimanche → poisson du marché
  • Lundi → rôti et légumes rôtis
  • Mardi → reste du rôti
  • Mercredi → mijoté préparé à l’avance
  • Jeudi → quiche
  • Vendredi → œufs et légumes

🍎 Et pour les goûters

  • Lundi / Mardi → gâteaux maison
  • Mercredi → improvisation avec les enfants
  • Jeudi → biscuits du commerce (parce que non, je ne suis pas parfaite 😉)
  • Vendredi → fruits secs

Cette trame allège énormément la charge mentale : on ne part plus d’une page blanche chaque semaine.

🍲 6. Garde tes recettes ultra simples

Je suis dans une saison de vie où je n’ai ni le temps ni l’énergie pour la grande cuisine — et c’est très bien comme ça.
Les repas doivent avant tout nous nourrir et nous soutenir, pas nous épuiser.

🧊 7. Cuisine en plus grande quantité

Dès que c’est possible, prépare des portions supplémentaires à congeler : dal de lentilles, quiches sans pâte, muffins sans farine, légumes rôtis…
C’est du temps investi une fois, gagné plusieurs fois.

🥚 8. Pense protéines pratiques

Les œufs et les conserves de poisson (maquereaux, sardines) sont mes sauveurs du quotidien : bons, rapides, nourrissants.
Un œuf au plat, un bol de riz, des épinards… et c’est un repas complet qui plaît à tout le monde.

👨‍👩‍👧‍👦 9. Implique tes enfants

Je les fais participer autant que possible.
Cela leur apprend la valeur du travail, le partage, et surtout la fierté d’y arriver.
Et moi, je fond quand je vois ma petite de deux ans enlever les fanes de radis avec ses petits doigts appliqués.
Ces moments partagés valent toutes les heures gagnées.

🍱 10. Investis dans de bons contenants

Choisis des boîtes en verre ou en inox avec couvercle hermétique.
Elles conservent mieux, passent du congélateur au four, et durent des années.
Un vrai investissement “zéro charge mentale”.

🕓 Comment je m’organise concrètement le week-end

Si tu débutes dans le batch cooking, et pour que tu visualises à quoi ça ressemble concrètement, voici comment je m’organise le week-end.

Je consacre environ 2 h 30 au batch cooking.

Je mets ma playlist préférée — un mix de musiques qui me motivent et me mettent dans une bonne énergie — ou un podcast inspirant. Cette ambiance me met tout de suite dans un état d’esprit positif : je ne “subis” pas la cuisine, je la transforme en moment pour moi.

Je commence par laver et découper les légumes (souvent avec les enfants), puis je lance les cuissons longues pendant que je prépare les bases rapides : crudités, sauces, marinades.
Pendant qu’un plat cuit, j’en profite pour ranger un peu ou lancer une autre préparation.
L’idée, c’est de garder le rythme sans pression, et de terminer en me disant : “c’est suffisant pour passer une belle semaine.”

💪 Les bénéfices concrets que j’ai constatés

Grâce au batch cooking, j’ai gagné :
• du temps mental, car les repas ne tournent plus dans ma tête,
• du temps réel, car je n’ai plus à cuisiner chaque soir,
• et du plaisir, parce que je cuisine par choix, plus par contrainte.

Mais au-delà de ces bénéfices très concrets, le batch cooking m’a apporté bien plus qu’une meilleure organisation : il a vraiment transformé mes soirées et ma façon de vivre le quotidien.

💛 Ce que j’ai vraiment gagné

Aujourd’hui, je ne cours plus dans tous les sens à 19 h.
Je ne me sens plus coupable de ne pas tout maîtriser.
Le batch cooking n’a pas seulement changé mes repas — il a changé mes soirées.

J’ai appris que ce n’est pas une question de performance ni de perfection, mais d’équilibre.
Préparer, oui… mais préparer pour mieux vivre, pas pour s’épuiser.

Parfois, je sers juste une omelette et des légumes vapeur. Et c’est très bien.
Parce que le plus important, ce n’est pas ce qu’il y a dans l’assiette — c’est ce qui se passe autour de la table.

Le batch cooking ne m’a pas appris à tout faire.
Il m’a appris à en faire moins, mais mieux.

Astuces bonus de maman organisée (et lucide)

Garde toujours une base “magique” : un féculent déjà cuit ou prêt en quelques minutes, quelques œufs au placard, et des légumes (même surgelés) prêts à l’emploi. Tu pourras improviser un repas en dix minutes.

Aie à portée de main des sauces et épices de base : sauce tomate, curry, pesto, vinaigrette… Ce sont des petits trésors qui sauvent la semaine.

Et surtout, garde une “recette de secours” du placard. Oui, une soupe ou un plat en bocal de qualité — cassoulet, lentilles, chakchouka — que tu n’as plus qu’à réchauffer.

Parce que certains jours demandent juste du simple et du chaud, pas de la performance.

Se lancer dans le batch cooking, ce n’est pas être parfaite. C’est savoir se préserver sans culpabiliser.

🌟 Conclusion

Finalement, le batch cooking m’a appris bien plus que la gestion des repas.
Il m’a appris à choisir l’essentiel, à dire non au trop-plein et à remettre du sens dans les choses simples.

Partage à une amie qui en a besoin 💛

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