💛Se choisir n’est pas un luxe, c’est une façon d’aimer mieux.
Depuis septembre, j’ai recommencé à apprendre à m’écouter et à prendre soin de moi… vraiment.
Je crois que tout a commencé avec mes mains.
Depuis près de neuf ans, je vis avec un eczéma chronique.
Au début, c’était juste un peu de sécheresse, puis c’est devenu plus intense — rougeurs, crevasses, douleurs.
J’ai longtemps cru que c’était “comme ça”, une question de peau, d’allergie, de savon.
Pendant des années, j’ai cru qu’il suffisait de trouver la bonne crème.
J’en ai essayé des dizaines, en espérant à chaque fois tomber sur “la crème miracle”.
Mais elle n’existe pas.
Parce que le problème était plus profond.
Mon corps essayait simplement de me dire quelque chose et je ne l’écoutais pas.
Avec le temps, j’ai entendu souvent que l’eczéma pouvait avoir une origine émotionnelle, en plus des causes alimentaires ou environnementales.
Et plus j’y pensais, plus cela résonnait.
Comme si ma peau exprimait à sa façon tout ce que je retenais à l’intérieur : le stress, la charge, le besoin de contrôle, l’envie d’être parfaite.
C’est à ce moment-là que j’ai compris que m’apprendre à m’écouter était la première étape vers la guérison, pas seulement de ma peau, mais de moi-même.
Petit à petit, j’ai compris que pour apaiser ma peau, je devais d’abord apaiser ce qu’il y avait à l’intérieur.
C’est à ce moment-là que quelque chose s’est ouvert en moi : l’envie d’apprendre à m’écouter, vraiment.

🌸 Apprendre à s’écouter (pour de vrai)
Apprendre à s’écouter, ce n’est pas simple au début.
Pendant longtemps, je me suis dit : “Je prendrai du temps pour moi plus tard… quand les enfants seront plus grands, quand le boulot sera plus calme, quand tout ira mieux.”
Mais ce “plus tard” ne venait jamais.
Alors j’ai commencé petit.
J’ai repris le sport pas pour “perdre”, mais pour me retrouver.
Retrouver mon souffle, mon corps, mon énergie.
Et j’ai commencé une thérapie, pas parce que “ça n’allait pas”, mais parce que je voulais mieux me comprendre.
C’est fou comme parler, poser des mots, pleurer parfois, libère des poids qu’on croyait normaux.
Petit à petit, j’ai appris à m’écouter.
À reconnaître quand j’étais fatiguée, frustrée, triste… et à ne plus mettre ça sous le tapis.
“Je ne fais plus les choses pour être parfaite. Je les fais pour être en paix.”
Concrètement, aujourd’hui, m’écouter, c’est remarquer quand je me tends, surtout pendant la routine du soir avec les enfants.
Avant, je montais en pression sans m’en rendre compte.
Maintenant, je respire, je m’éloigne quelques minutes si besoin, je reprends mes esprits et je reviens plus calme.
Je ne réagis plus automatiquement, je choisis ma réponse, ou du moins j’essaye au mieux.
Et rien que ça, ça change tout dans notre dynamique familiale.
🌿Prendre soin de soi, c’est s’autoriser
Depuis un an, je suis à 80 %.
J’ai donc mon mercredi off, en théorie pour “souffler un peu”.
Sauf qu’en réalité, mes mercredis, je les passais entièrement avec les enfants : activités, repas, trajets, lessives, rangement.
Aucun moment pour moi.
Mon mari, depuis des mois, me répétait :
“Même si tu ne travailles pas, laisse-les un peu au centre de loisirs, prends ce temps pour toi.”
Et moi, je répondais toujours la même chose :
“Mais non, j’ai pas pris un 80 % pour laisser mes enfants au centre ! C’est pour profiter d’eux que je l’ai fait.”
Je refusais catégoriquement.
Parce qu’au fond, je croyais que “prendre du temps pour moi” revenait à leur en voler.
Mais depuis septembre, les choses ont changé.
Tout a commencé par une séance de naturopathie, un mercredi matin.
Puis une séance de psy, un autre mercredi.
Et ainsi de suite.
Petit à petit, j’ai remarqué quelque chose :
Les enfants adoraient aller au centre, ils revenaient épanouis, heureux de leurs matinées.
Et moi, je revenais apaisée, régénérée, prête à les retrouver avec un vrai plaisir.
Alors j’ai continué sur ce rythme.
Un mercredi matin pour moi.
Juste moi.
M’autoriser à m’accorder du temps,
sans culpabilité, sans justification.
Parce que je vaux ce temps.
💫 Ce que j’ai découvert en apprenant à m’écouter
Prendre soin de soi, ce n’est pas se créer des moments parfaits.
C’est apprendre à s’écouter, à ralentir, à savourer les petits moments du quotidien.
J’ai compris que je passais mon temps à vouloir “mériter” le repos, comme si le fait de souffler devait se gagner à coups d’efforts.
J’ai réalisé aussi que je m’étais enfermée dans le rôle de la maman qui gère tout, sans laisser de place à la femme que je suis encore.
Et tu sais quoi ?
Quand j’ai arrêté de me battre contre ça, tout s’est adouci.
J’ai accepté que je pouvais être à la fois organisée et imparfaite, douce et ambitieuse, vulnérable et forte.
“Prendre soin de soi, ce n’est pas se détacher de sa famille,
c’est se retrouver pour mieux les aimer.”
🌱 Ce que ça a changé dans ma vie
Depuis que j’ai commencé à apprendre à m’écouter, je me sens plus calme, plus claire.
Je cours moins dans tous les sens, je choisis mieux mes priorités.
Je ne vis plus dans l’urgence permanente, et ça change tout.
Je me sens aussi plus confiante, pas dans l’idée que tout sera facile, mais dans celle que je saurai m’adapter, trouver des solutions, avancer à mon rythme.
Je me sens plus en phase avec moi-même, plus ancrée, plus alignée.
Et puis, quelque chose de plus subtil a changé.
Avant, j’avais cette tendance à vouloir prouver, à être toujours “celle qui gère”, à montrer que je tenais le coup.
Aujourd’hui, j’ai compris que la vraie force ne réside pas dans le contrôle, mais dans la présence.
Dans la capacité à rester moi-même, même quand tout bouge autour.
C’est un autre type de puissance, une force tranquille, enracinée.
Une phrase de Robin Sharma m’accompagne souvent ces derniers jours :
“Being kind is not the same as being weak.”
Être bienveillant, ce n’est pas être faible.
Pendant longtemps, j’ai cru que la gentillesse était une faiblesse.
Que pour être respectée, il fallait être ferme, tenir, encaisser.
Mais cette idée m’a profondément marquée.
Elle m’a appris qu’on peut être à la fois sensible et solide, attentive et ancrée, présente sans s’effacer.
🪴 Un équilibre à entretenir
Même aujourd’hui, j’essaie chaque jour de continuer à apprendre à m’écouter, surtout quand le rythme s’accélère.
Bien sûr, rien de tout cela n’est figé.
J’avance, j’expérimente, je me recentre et parfois je trébuche aussi.
Parce que prendre soin de soi, c’est un chemin, pas une destination.
Oui, je prends plus de temps pour moi, oui, je me sens plus confiante…
Mais c’est un travail constant.
Il suffit parfois d’un simple défilement sur les réseaux sociaux, d’une photo ou d’une success story pour que je me compare et que mon moral redescende.
Ces moments-là, je les connais bien.
La différence, c’est qu’aujourd’hui je les repère plus vite.
J’ai appris à prendre du recul, à couper, à revenir à moi.
À me rappeler ce qui compte vraiment : mes valeurs, mes objectifs, et la vie que je construis à mon rythme.
Je n’ai plus envie de courir après l’image d’une autre.
Je veux avancer à ma façon, avec authenticité, même si c’est imparfait.
💛 Se choisir, ce n’est pas renoncer
Si tu lis ces lignes et que tu te dis “j’aimerais faire pareil, mais je n’ai pas le temps”…
Je te comprends.
Mais je t’assure : tu n’as pas besoin d’avoir du temps.
Tu as juste besoin de t’autoriser.
Prends cinq minutes, dix, même deux s’il le faut.
Bois ton café seule, respire profondément, profite d’un rayon de soleil.
Commence là.
Parce qu’apprendre à s’écouter, c’est avant tout se donner la permission d’exister pleinement.
C’est un acte d’amour, pour toi, et pour ceux que tu aimes.
“Plus je prends soin de moi, plus je rayonne autour de moi.
Se choisir, ce n’est pas s’éloigner des autres.
C’est revenir à soi, pour mieux aimer.”
🌸 Et toi, où en es-tu avec toi-même ?
As-tu déjà ressenti ce besoin de te retrouver, de te réécouter ?
Viens m’en parler en commentaire ou sur Instagram @monorganisationetmoi — je crois qu’on est nombreuses à marcher sur ce même chemin. 🌿
