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Batch cooking facile : mon plan anti-chaos pour des repas sains et rapides

Tu connais sans doute ces soirées où tout s’enchaîne à la vitesse de la lumière : bain, devoirs, cris, fatigue… et cette fameuse question : “Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?”
Moi, c’était mon quotidien. Jusqu’au jour où j’ai découvert le batch cooking — une méthode simple et puissante qui a transformé mes soirées de maman.
Aujourd’hui, je te partage comment cette approche m’a littéralement sauvé du chaos du soir et m’a rendue plus présente pour mes enfants. ❤️

Le tunnel du soir : ma deuxième journée commence à 18h

On dit souvent que le soir, c’est le moment de se retrouver en famille.
Chez moi, pendant longtemps, c’était surtout le moment où tout partait en vrille.

18h sonne. Je récupère les grands à l’école, la petite chez la nounou.
Et là, c’est parti : rentrer, sortir les enfants de la voiture, laver les mains, préparer les bains, calmer les chamailleries, gérer les pleurs, répondre aux “maman, j’ai faim !”.
Et au milieu de tout ça, une seule question revient sans cesse :

“Qu’est-ce qu’on mange ce soir ?”

Si tu es maman, tu connais cette sensation. Et si tu es maman de garçons, tu visualises probablement très bien le niveau d’énergie à 18h 😅.

Le soir où j’ai craqué (et où tout a changé)

Je me souviens d’un soir très précis, après la naissance de mon deuxième enfant.
Encore en congé maternité, j’étais épuisée. Les deux petits pleuraient, la cuisine était en désordre, et je n’avais aucune idée de ce qu’on allait manger.
J’ai soupiré, je me suis dit et j’ai dit à mon mari :

“Ce n’est plus possible. Je passe ma vie à faire à manger. Il faut que je trouve une autre façon.”

Ce moment-là a été mon déclic. En effectuant des recherches, j’ai découvert le batch cooking — la méthode qui consiste à cuisiner en une seule session (souvent 2 à 3 heures le week-end) la majorité des repas de la semaine.

batch cooking

Pourquoi le batch cooking m’a littéralement sauvé la vie

Depuis ce jour, mes semaines n’ont plus jamais été les mêmes.
Grâce au batch cooking, je ne cuisine plus chaque soir — je réchauffe, j’assemble, je respire.

Une charge mentale allégée

Une étude publiée en 2024 montre que lorsque les mères assument une plus grande part de la planification des tâches domestiques (le “mental load”), cela est fortement associé à des symptômes de stress, d’épuisement et de détresse psychologique.

Le fait d’avoir mes repas (ou au moins mes bases) prêts à l’avance a changé mes soirées. Je sais ce que je dois lancer pour le dîner, pendant que les enfants se lavent ou jouent.
Résultat : moins de stress, moins de décisions, plus d’énergie à consacrer à mes enfants.

maman burn out

Du temps gagné, chaque jour

En moyenne, je gagne 30 à 45 minutes par soir.
45 minutes de moins à courir.
45 minutes de plus à lire une histoire, à discuter, à profiter.

Et quand on a quatre enfants et un mari souvent rentré après le “tunnel du soir”, ces 45 minutes valent de l’or.

Une alimentation plus saine (et plus alignée avec nos besoins)

Préparer à l’avance m’a permis d’être plus intentionnelle : je choisis nos repas, je contrôle les ingrédients, je limite les plats industriels ou les commandes de dernière minute.
Et comme mon mari suit un régime particulier, anticiper me permet aussi d’adapter facilement nos menus sans stress.

Mon organisation concrète de batch cooking

1. Je planifie

Avant de faire les courses, je fais un inventaire du frigo et je choisis mes recettes en fonction de ce qu’il reste.
J’ai créé une base de recettes testées et approuvées par la tribu (et quelques nouvelles à tester).
Chaque recette est classée par type : végétarienne, poisson, poulet, GAPS-friendly, goûters, etc.
Quand j’ai un doute, j’ouvre ma base et je choisis selon mon humeur ou la saison.

De plus, je ne cuisine pas des plats élaborés pour le quotidien.
Pour moi, la cuisine doit rester simple, bonne et au service de notre santé.

Mon objectif, c’est d’être efficace sans sacrifier la qualité : nourrir ma famille avec des repas maison, sains et complets, sans y passer la journée.

Mon mari suit un régime particulier (le GAPS diet qui exclut tous les aliments difficiles à digérer ou irritants pour l’intestin : sucres raffinés, céréales, amidons, additifs, aliments ultra-transformés), donc nos repas doivent être simples et adaptables.

Avec le temps, j’ai réalisé que ce que j’aime vraiment, c’est cette forme de minimalisme culinaire : cuisiner moins, mais mieux.
Moins de recettes complexes, plus de bon sens, plus de plaisir à manger.

Par ailleurs, pour éviter la lassitude, j’ai aussi une structure type de la semaine, que j’adapte selon nos rythmes et envies :

  • Lundi : rôti + légumes au four
  • Mardi : restes ou repas “à assembler”
  • Mercredi : plat mijoté
  • Jeudi : repas à base d’œufs et légumes
  • Vendredi : repas simple (légumes vapeur + sardines ou maquereaux en boîte)

Cette trame m’enlève encore une décision inutile chaque semaine.

Et en y repensant, je me dis que je devrais appliquer exactement le même principe pour les petits déjeuners et les goûters : les planifier à l’avance avec une structure type, préparer quelques bases simples et éviter les matins ou les préparation des sacs à goûters dans le rush.

2. Je m’organise le week-end

J’ai testé plusieurs créneaux et chacun a ses avantages :

  • Vendredi soir : les enfants dorment, je cuisine en paix après les courses — et j’ai tout le week-end libre.
  • Samedi : entre deux activités, on s’y met ensemble, souvent en famille.
  • Dimanche : tout le monde participe — j’aime ce moment où on cuisine en équipe et où les enfants se sentent utiles.

Aujourd’hui, on a trouvé notre rythme : batch cooking le samedi ou dimanche matin, selon les activités.

3. Je passe à l’action

C’est le moment où toute la famille s’y met !
Les enfants m’aident à éplucher ou découper les légumes — chacun a sa petite mission selon son âge, et ça les rend fiers de participer. Pendant ce temps, moi, je gère la cuisson et j’optimise avec mon robot ménager : râper, émincer, mixer, tout devient plus rapide.

Je commence toujours par les préparations qui demandent le plus de temps, comme les plats mijotés ou les cuissons longues au four. Et quand j’utilise le four, j’essaie toujours d’y glisser deux plats en même temps pour gagner du temps et d’énergie.

Pendant qu’un plat mijote, j’enchaîne avec les cuissons rapides (sautés, œufs durs, légumes vapeur). Je rentabilise chaque minute : pendant qu’une casserole chauffe, j’avance sur la découpe suivante.

En parallèle, j’utilise des récipients sous vide (marque Guy Demarle) pour conserver les plats plus longtemps.
C’est un vrai investissement au départ, mais la différence est incroyable : les saveurs restent, les nutriments aussi, et les plats se conservent 3 à 5 fois plus longtemps.

Le principe de la mise sous vide : mon secret conservation

Quand j’ai commencé à batch cooker, je cherchais comment conserver mes plats plus longtemps sans altérer le goût ni les nutriments.
Je suis tombée sur le système de mise sous vide (j’utilise les plats en verre Guy Demarle).

Le principe est simple : en retirant l’air — donc principalement l’oxygène — on ralentit l’oxydation des aliments et la croissance des bactéries aérobies. Moins d’air = moins de dégradation.
Résultat :

  • les saveurs restent intactes,
  • la texture est préservée,
  • certains nutriments fragiles se conservent mieux,
  • et les plats se gardent 3 à 5 fois plus longtemps qu’en simple boîte hermétique.

Par exemple :

  • Un plat mijoté (comme un curry de légumes, une ratatouille ou un bœuf carottes) se garde jusqu’à 8–10 jours au réfrigérateur, contre 3 à 4 jours dans une boîte classique.
  • Des légumes cuits à la vapeur ou rôtis se conservent jusqu’à 7 jours sans altération du goût.
  • Des crudités comme les carottes restent croquantes pendant une semaine entière, alors qu’elles ramollissent au bout de 2 à 3 jours en boîte normale.

Bien sûr, la mise sous vide ne remplace pas les règles d’hygiène alimentaire, mais elle les complète merveilleusement bien.

C’est un vrai investissement au départ (machine + plats), mais honnêtement, ça m’a fait gagner un confort énorme.
Moins de gaspillage, meilleure organisation du frigo, et des repas toujours prêts à réchauffer.

Mes petites astuces bonus

  • Utiliser un ingrédient commun dans plusieurs recettes (par exemple les carottes : râpées en salade, émincées dans un mijoté, rôties en accompagnement).
  • Congeler certains plats (ratatouille, dhal de lentilles, quiches sans pâte, veloutés sans pommes de terre).
  • Préparer à l’avance les viandes marinées (dans des sacs sous vide) à congeler crues : il n’y a plus qu’à enfourner le jour J.
  • Batch cooker les bases, pas les plats complets. Cuisiner les ingrédients séparément (riz, légumes, sauces, protéines) permet d’assembler des repas variés sans se lasser.
  • Étiqueter les plats et faire tourner le stock en quinconce. Un simple feutre effaçable sur les contenants permet de mieux gérer les dates et éviter le gaspillage.
  • Accepter l’imperfection. L’objectif n’est pas de tout maîtriser, mais de gagner en sérénité. Ce n’est pas un concours de performance, c’est un allié du quotidien.

Mon expérience honnête avec le batch cooking

Je dois aussi être transparente : il y a eu des périodes (surtout au début) où je passais tout mon dimanche en cuisine.
J’avais l’impression d’y passer ma journée, de ne pas voir mes enfants, et parfois je m’en voulais. Je te parle plus en détails de mes erreurs ici.
Ce que j’ai appris, c’est qu’il ne s’agit pas de tout préparer, mais de préparer juste ce qu’il faut pour alléger la semaine sans se priver du week-end.

Aujourd’hui, je privilégie l’efficacité : je prépare seulement les bases, les légumes déjà cuits, les viandes marinées ou les plats mijotés.
Le reste, j’assemble en semaine. Et là, oui, ça change tout.

Ce que j’ai vraiment gagné

Au fond, le batch cooking m’a offert bien plus que du temps.
Il m’a rendu de la présence.
Je ne cours plus dans tous les sens à 19h, je ne me sens plus débordée avant même d’avoir commencé.

Aujourd’hui, quand on passe à table, je suis là — vraiment là.
Pas dans ma to-do mentale. Juste avec eux.

Et c’est peut-être ça, le vrai luxe du quotidien. ✨

Partage à une amie qui en a besoin 💛

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