✨ Une méthode simple et puissante pour aligner ton agenda sur ce qui te nourrit vraiment — et arrêter de subir tes journées.
🧩 1. Le vrai problème
Cela fait environ trois mois que j’ai repris le sport, après un arrêt de presque neuf ans. Et c’est à ce moment-là que j’ai compris à quel point il était essentiel de bloquer son temps selon ses besoins fondamentaux, pour ne plus subir mes journées.
Neuf ans sans activité physique régulière, depuis ma première grossesse.
Non pas par peur de mal faire, ou simplement parce que ce n’était plus ma priorité.
Avant, j’étais du genre à enchaîner cinq séances par semaine. Autant te dire que la reprise a été… brutale 😅
Mon corps n’était plus le même : beaucoup moins d’endurance, moins de muscles (surtout abdominaux 🫣).
Et pourtant, dès les premières séances, j’ai ressenti un bien fou, un regain d’énergie, de confiance, de clarté.
Je ne m’étais jamais vraiment arrêtée pour réfléchir à mes besoins.
En effet, la vie allait vite, trop vite.
Les journées s’enchaînaient, les mois défilaient, et je me contentais de suivre le rythme.
Jusqu’à ce que je réalise que je ne vivais plus mes journées, je les traversais.
Et tant que je ne décidais pas consciemment ce à quoi je voulais consacrer mon temps, alors c’est le quotidien qui décidait pour moi.
Le plus insidieux, c’est qu’on finit par croire que c’est normal.
On s’adapte, on s’oublie un peu, et un jour on se rend compte qu’on a laissé filer trop de saisons sans se demander :
“Qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ?”
Le secret, ce n’est pas d’avoir plus de temps.
C’est de donner de la valeur à chaque heure de sa journée.
Cette prise de conscience m’a amenée à repenser complètement ma façon d’organiser mes journées.
J’ai compris qu’avant de planifier, il fallait identifier ce qui compte vraiment.
Et c’est comme ça que j’ai découvert le concept de blocs de temps basés sur nos besoins fondamentaux.
🌿 2. Pourquoi on s’épuise à mal planifier
Ces dernières années, j’étais dans une saison de vie où les grossesses, accouchements et reprises de travail s’enchaînaient.
Mes journées se remplissaient toutes seules. Je survivais plus que je ne vivais.
C’était une course contre la montre : lever les enfants, préparer les repas, filer au travail, gérer la maison, répondre aux messages…
Et chaque soir, je me demandais : “Mais où est passée ma journée ?”
Tout semblait urgent, rien n’était vraiment essentiel.
Je n’avais plus de place pour respirer, encore moins pour réfléchir à ce qui me faisait du bien.
Pourtant, je ne m’en veux pas : à cette époque, ma priorité, c’était ma famille.
Mais je remplissais mon emploi du temps sans jamais me demander :
“Est-ce que ce que je fais nourrit ce dont j’ai vraiment besoin ?”
Ensuite, les enfants grandissent, les nuits se stabilisent, l’énergie revient peu à peu.
Et soudain, un espace se recrée pour réfléchir :
– à ses valeurs,
– à ce qui compte vraiment,
– à ce qui ressource vraiment.
C’est à ce moment-là que j’ai réalisé : je planifiais tout pour tout le monde… sauf pour moi.
🧠 3. Identifier ses besoins fondamentaux
Depuis deux mois, j’ai pris le temps de faire un vrai travail d’introspection.
Pas pour ajouter de nouvelles routines “productives”, mais pour revenir à mes fondamentaux : ce qui me nourrit, me stabilise et me fait avancer.
Et tu sais quoi ?
En creusant, j’ai réalisé que tout ce que j’avais mis sur mon vision board en début d’année correspondait à ces besoins-là.
Rien à voir avec le hasard : mon corps et mon cœur savaient déjà ce qui comptait.
Peut-être que toi aussi, tu ressens ce tiraillement constant : vouloir tout faire, tout bien faire, mais sans savoir où tu t’épuises vraiment.
Ce travail d’introspection m’a aidée à remettre de la clarté : pourquoi je cours, pour qui, et vers quoi ?
On ne peut pas construire une vie alignée si l’on ne sait pas ce qu’on veut nourrir à l’intérieur de nous.
✍️ Comment identifier concrètement ses besoins fondamentaux
📝Exercice simple :
Prends un carnet et écris :
“Ce dont j’ai besoin pour me sentir bien”
Puis laisse venir les réponses sans filtre.
Elles sont souvent déjà là, étouffées par le bruit du quotidien.
📚 D’ailleurs, les chercheurs en psychologie positive s’accordent sur trois besoins universels :
- Autonomie : pouvoir choisir ses actions
- Compétence : se sentir capable et progresser
- Relation : être connectée et soutenue
Une étude de la Harvard Business School, menée auprès de 5 852 salariés dans six régions du monde, montre que lorsque ces besoins sont satisfaits, le bien-être global augmente fortement.
👉 Harvard Business School – Étude complète (PDF)
Selon le programme SHINE de Harvard, ce n’est pas le volume d’heures qui compte, mais la qualité du temps aligné avec ses besoins fondamentaux.
👉 SHINE – Worker Well-Being Report (PDF)
Ces études confirment ce que j’ai expérimenté : quand on structure ses journées autour de ses besoins fondamentaux, on ne gagne pas seulement du temps, on gagne en équilibre intérieur.
Voici les miens, très personnels :
🏡 Une maison où il fait bon vivre : moins de désordre, plus de calme et de minimalisme.
🥗 Bien s’alimenter : pour moi et pour ma famille — le batch cooking reste ma clé.
💪 Entretenir ma santé physique : mouvement régulier, écoute du corps.
💞 Investir dans mon couple : des moments à deux, sans enfants, sans interruption.
👨👩👧👦 Passer du temps de qualité en famille : créer des souvenirs ensemble.
🌸 Du temps pour moi : introspection, écriture, spiritualité.
🎯 Du temps de travail personnel : avancer sur mes projets et objectifs.
Ces piliers sont devenus mes non négociables.
Si ma semaine ne contient pas ces blocs, c’est qu’elle est déséquilibrée.
🧭 4. Comment bloquer son temps selon ses besoins fondamentaux
Ces besoins s’articulent autour de cinq grands piliers :
💪 Santé → Entretenir son corps et son énergie (sport, sommeil, batch cooking)
🏡 Maison → Créer un environnement apaisant (rangement, préparation des repas)
💞 Couple → Entretenir la connexion (soirée à deux, déjeuner ensemble sans enfants)
👨👩👧👦 Famille → Créer des souvenirs (activités communes, sortie du week-end)
🌸 Moi / Développement perso → Me reconnecter et grandir (lecture, méditation, écriture)
Une fois mes besoins clarifiés, j’ai décidé de les protéger dans mon agenda.
Chaque besoin devient un bloc de temps récurrent.
Au début, j’avais peur que ce soit trop rigide.
Je me disais : “Et si je ne respecte pas mes blocs, je vais culpabiliser.”
En réalité, c’est tout l’inverse : ces blocs ne sont pas des contraintes, mais des repères.
Ils m’aident à revenir à l’essentiel quand la vie déborde.
Parfois, je déplace un bloc, parfois je le raccourcis et c’est très bien.
Ce qui compte, c’est l’intention de protéger ce qui me fait du bien, même quand tout bouge autour.
🔄 Un système souple, pas rigide
💡 Ces blocs ne sont pas des cases rigides, mais des espaces de respiration dans ma journée. C’est exactement ce que m’apporte le fait de bloquer mon temps selon mes besoins fondamentaux : plus de clarté et moins de charge mentale.
Des moments que je m’offre, comme de petits rendez-vous avec moi-même.
💡 Exemples concrets
🕕 Les matins avant les enfants → bloc “Énergie et calme” : méditation, journaling ou lecture.
💞 Vendredi soir (au moins une fois par mois) → bloc “Couple” : dîner à deux.
🥗 Samedi matin → bloc “Batch cooking” pour la semaine.
💪 Samedi après-midi → bloc “Sport”.
👨👩👧👦 Dimanche matin → bloc “Temps en famille”.
Et tu sais quoi ?
Plus je bloque du temps pour mes vrais besoins, plus j’ai d’énergie pour le reste.
Ce n’est pas magique, c’est logique.
✨ 5. Les bénéfices du time blocking aligné
Je remarque que mes journées sont plus claires.
Ainsi, je me sens plus ancrée, moins dispersée.
J’avance avec une forme de sérénité nouvelle, même quand tout n’est pas parfait.
🧘♀️ Moins de charge mentale : mon agenda reflète mes priorités.
💪 Plus d’énergie : je ne me vide plus à vouloir tout faire, je remplis mon temps de ce qui me ressource.
💞 Plus de sérénité dans le couple et la famille : chacun a ses espaces.
🎯 Plus de cohérence : mon emploi du temps correspond à la vie que je veux créer.
Ce n’est pas une question d’organisation parfaite.
C’est une question d’intention.
🌿 6. En conclusion
Finalement, bloquer son temps selon ses besoins fondamentaux, ce n’est pas remplir son agenda :
c’est lui redonner du sens.
En apprenant à bloquer mon temps selon mes besoins fondamentaux, j’ai redonné du sens à mes journées.
Bloquer son temps selon ses besoins fondamentaux, c’est finalement apprendre à se respecter.💛
Parce qu’une journée pleine ne veut pas dire une journée réussie.
Ce qui compte, c’est que chaque instant te rapproche de ce qui te fait du bien.
Le plus beau cadeau que je me suis offert cette année, ce n’est pas du temps libre.
C’est d’avoir appris à choisir consciemment ce à quoi je consacre mon énergie.
Parce que le temps, on ne le “trouve” jamais :
on le crée, à chaque décision, à chaque bloc que l’on choisit d’honorer.
💭 Et toi, comment veux-tu que ton temps te serve ?
Quelle part de tes journées nourrit tes besoins et pas seulement ceux des autres ?